Samedi 8 décembre

Epilogue

LA CASAMANCE

Nous voila à Dakar et je récupère ma valise .A la sortie du port un taxi vient à ma rencontre et je négocie le prix pour rejoindre l’auberge chez Ali car j’y ai laissé ma sacoche du vélo.Il y a Sylvie la Bretonne qui m’attend et je suis content de la rejoindre pour la remercier de tous les conseils qu’elle m’a donné avant mon départ.

L’après midi ,j’aide Sylvie et l’accompagne au port car elle aussi à apporter des affaires pour ses amis en Casamance.Nous buvons un coup ensemble près du port  et je prends une photo pour me remonter le moral avant d’arriver en France.

Et oui le 7 décembre ,à 15h39 il y avait 40°!

Voir l’article original

Vendredi 7 décembre

Nous voila à Dakar et je récupère ma valise .A la sortie du port un taxi vient à ma rencontre et je négocie le prix pour rejoindre l’auberge chez Ali car j’y ai laissé ma sacoche du vélo.Il y a Sylvie la Bretonne qui m’attend et je suis content de la rejoindre pour la remercier de tous les conseils qu’elle m’a donné avant mon départ.

L’après midi ,j’aide Sylvie et l’accompagne au port car elle aussi à apporter des affaires pour ses amis en Casamance.Nous buvons un coup ensemble près du port  et je prends une photo pour me remonter le moral avant d’arriver en France.

Et oui le 7 décembre ,à 15h39 il y avait 40°!

Jeudi 6 décembre

Voila ma dernière journée en Casamance pour cette année.Après le petit déjeuner , je roule au port avec ce bon vieux vélo qui m’aura bien rendu service , pour récupérer mon billet de bateau qui partira à 15 h .J’ai le temps et Chico vient à ma rencontre pour la matinée ,c’est lui qui aura le vélo.Nous allons en ville et nous nous rendons à l’alliance .C’est un bâtiment contemporain qui abrite  un centre culturel Franco-sénégalais qui, s’inspire de l’architecture case à impluvium, de la profusion de couleurs et des motifs géométriques diola et  traditionnels et utilise les matériaux locaux.

Il est 12 h et nous mangeons ensemble en face du port ,à 13 h , je donne le vélo à Chico qui est bien content .

 

Le soir,je mange en face d’un couple assez âgé , la femme est médecin et me fait part de son expérience dans le domaine humanitaire et des pays qu’elle a pu voir grâce à son métier.J’écoute avec joie son vécu et me donne envie de continuer sur ma lancé. Je ne me sens pas trop bien au resto  car le bateau bouge pas mal et le docteur me donne un médicament contre le mal de mer.A demain.

 

 

Mercredi 5 décembre

Triste temps ,venteux et gris !J’avais décidé de partir en taxi brousse pour Ziguinchor mais comme il ne fait pas beau ,j’opte pour réaliser ce déplacement en vélo, 62 km m’attendent. A 10 km de la capitale ,je m’arrête à Djibélor pour visiter le parc à crocodile qu’un Français avait ouvert .

Un parcours sans problème majeur et je loue une chambre dans le campement AW-BAY à Ziguinchor pour ma dernière nuit en Casamance .La chambre est propre et grande ,rien à dire.Plutôt une journée tranquille et sportive.

 

Mardi 4 décembre

Il commence vraiment à faire frisquer la nuit à tel point que je me suis levé le matin très tôt pour mettre la couverture,mais rassurez vous dans la journée la température dépasse encore les 30°.La fin des vacances se fait sentir et je traine pour prendre mon petit déjeuner. Quelques mots avec les touristes attablés avec moi et je prends mes affaires pour partir en expédition en vélo dans la savane. Il est 11h ,mon circuit ne doit pas dépasser 50 km sur ma carte, mais à cette heure ci ,la  chaleur est de la partie et j’ai un vent défavorable. En chemin, je retrouve cette Afrique que j’ai connu ou à mon adolescence, au Congo , je croisais les écoliers qui partaient pour rejoindre à pied leurs écoles ,sans broncher, parfois à des kilomètres,avec les mêmes blouses bleues et avec la même joie de vivre . Les chemins de terre rouge sont aussi restés dans ma mémoire avec cette savane qui m’entoure me font rappeler de très lointoins mais grands souvenirs.

 

Je retrouve exactement ce que j’avais laisser derrière moi il y a maintenant près de 40 ans. Comme il me restait des médicaments j’ai apporté ma boite à pharmacie . Je viens de faire 5 km et l’envie de prendre des photos m’envahis car le spectacle est splendide. La plupart du temps ,je m’arrête dans une école pour les soins car les élèves sont rassemblés par les enseignants ce qui me facilite la tâche.

Voila ma première école au bord de la route et je me mets à la disposition des petits pour soigner les plaies. Cette fois ,je m’enfonce seul dans des petits sentiers et la peur ne me passe pas l’esprit. Au fur et à mesure que je rentre dans la brousse des senteurs , sifflements d’oiseaux et bruits bizarres dans les herbes séchées  se différencient à chaque instant. Ce sont des fromagers (grands arbres),cocotiers,palmiers qui font le spectacle de mon aventure.

Le chemin est soit sableux et je pousse de temps en temps mon vélo soit terre dure.
Je m’arrête devant une case ou l’étonnement emporte ses habitants et surtout lorsque je propose de l’aide ,bien que bénins mais salutaire pour eux. La plupart des habitants ne comprennent ou parlent pas Français mais avec des gestes je parviens malgré tout à les rassurer.J’ai soigné une personne qui s’occupait d’un centre médical et qui avait une plaie au pied dont vous pouvez voir la photo. Vu l’état de ce pied ,vous pouvez imaginer la pauvreté dans laquelle se trouve certaines personnes de ce pays tellement fabuleux.

Me voilà sorti de la et je prends la route goudronner en direction de Mlomp pour visiter des maisons dites à étages qui sont rares en Casamance.

Après cette belle journée,je rentre au campement villageois et je me lance dans le bolong pour faire quelques brasses dans cette eau chaude.Le soir, ayant le temps ,je me rends au centre du village ou une employée du campement me présente sa famille et la plaisanterie est de mise.

Demain ,je pars pour Ziguinchor pour y passer ma dernière nuit en Casamance.

Lundi 3 décembre

Depuis début décembre,les nuits commencent à être plus fraîches. Le matin,le ciel est gris et je me couvre dorénavant pour prendre le petit déjeuner mais ce n’est sans doute rien par rapport à ce qui m’attend en Alsace. Comme à mon habitude,je trie mes affaires avant de partir au dernier moment car aujourd’hui, c’est destination  Elinkine. Après les adieux au campement chez Papis ,comme je vous le disais hier ,mes déplacements se font à la pirogue. Je fais enfin connaissance de Luc au campement villageois qui s’est installé en Casamance et à beaucoup œuvré à la vie associative d’Elinkine. Je m’installe dans ma nouvelle case ronde qui a tout le confort nécessaire. Nous partageons le repas de midi,un bon capitaine ,accompagné de riz.Je me suis fait un copain pas très ordinaire!Je vous présente Sophia.

Comme le temps n’est pas au beau fixe,dans l’après-midi,je me fais aider par Souleymane,un employé du campement,pour visiter le village et je profite de faire les derniers soins sur les enfants.

J’ai mal à leurs places en voyant les plaies et je me retiens souvent car là,ça me donne un coup aux tripes. Le soir ,nous sommes à 4 à tables et je finis ma soirée à 22h30 pour vous raconter ma journée.

Dimanche 2 décembre

Un matin plutôt tranquille ou j’avais du mal à décoller suite à la tempête de vent que nous avons eu hier soir. L’après-midi , nous avons pris la pirogue pour nous rendre sur l’île de Carabane . Une grande pirogue rien que pour moi.

Nous avons mis une bonne heure pour nous y rendre . Nous avons fait escale au village de Carabane ,fait un rapide tour et comme je n’avais pas mangé à midi, nous nous installons au campement Héléna ou l’on nous a servi des pâtes au crevettes .

Un très bon et copieux repas . En voulant partir nous constations que notre pirogue était ensablée car la marée était basse et nous étions trop près du rivage. La solidarité Sénégalaise est très présente dans ce pays et une dizaine de jeunes nous ont aidés à sortir le bateau de son piège.

Après 10 mn de navigation,c’était à notre tour de rendre service puisqu’une pirogue était en panne d’essence et nous avons fait le nécessaire pour qu’ils puissent repartir.

Il était 19h à notre retour une bonne douche ,un bon dîner le soir et puis de longues conversations pour finir la soirée car il y a toujours du monde qui arrive à l’improviste.

ABENE

Fromager sacré .

Noix de Cajou

Grandes explications de la fabrication de noix de Cajou , il y a mis de la volonté mon ami!

Docteur No !

OK pour les petits bobos , pour le reste voir un vrai médecin!

Un peu de djember

Vraiment ça donne envie de participer!

Samedi 1 décembre

Ca y est , ma dernière expédition en vélo! lLe reste du temps,je ferais mes déplacements en pirogue ou en taxi brousse jusqu’à la fin de mes vacances. Me voilà reparti vers une nouvelle destination , Jean Baptiste me guide jusqu’à la sortie du village de  Diembering et me voila en route dans la savane sur les pistes  ensablée .

Finalement c’est moins difficile que je ne l’aurais pensé,faut dire que je suis un super cycliste en France,hummm! Il m’aura fallu moins de 2 heures pour atteindre le village de Cachiouane. 3 enfants du village me guident et prennent mon vélo pour les 200 derniers mètres . Il est presque midi et décide de manger avec Papis le patron du campement ,sa fille et un Français qui me raconte son périple en vélo dans le monde .Nous partageons le repas dans le même plat et c’est riz avec poisson.

Je me repose un peu de 15h à 16h et Papis me propose de visiter une île appelé  « Dit moi tout ». Nous partons à pied accompagné de sa fille et un jeune couple ( Marco et Julie ) installés à Cachiouane depuis un an et demi ,lui travaille à distance via internet .

Sur l’île il y a un homme qui vit seul et qui veut monter un campement .Il a bâti une cabane qui permettra au touriste de dormir en hauteur sur un arbre et la vue est magnifique.

 

Après la visite nous repartons  dans la pénombre en pirogue et une partie à pied et nous sommes éclairés par des lucioles sur notre chemin ,imaginez les étoiles au ciel et ces insectes qui nous   illuminent ….Il est tard , nous serons seulement à deux pour dîner .C’était très bon et Abi me donnera la recette de son excellent cake demain matin.

Vendredi 30 novembre

Comme promis, je consacre ma matinée à redonner une nouvelle jeunesse au bâtiment du poste de santé. Les travaux se déroulent dans la bonne humeur.

Nous sommes souvent encouragés par les passants et petits partants ou revenants de l’école qui veulent être pris en photo dès que l’occasion s’y présente. On se prête au jeu.

Il y a quelques jours, j’avais promis à Christine le médecin d’oussouye  de donner un tapis  de plage  à une fille du village.Thérèse a  été opérée du coeur en France et n’a plus de parents et c’est avec plaisir que j’ai fourni leur petit don.

 

A 13h ,je pars à la pêche, comme j’avais acheté des appâts la veille, il fallait que je m’y consacre. En arrivant à la plage ,des enfants tout heureux de voir un touriste me propose de m’accompagner et cela tombe bien car j’étais assez chargé en affaire.

 Ses enfants sont vraiment heureux,il y a une telle joie de vivre, pourtant ,ils ne mangent pas à leur faim tous les jours ,je les vois avec leurs shorts et tee shorts troués qu’ils mettent depuis des semaines et ça me rassure de les voir aimer la vie avec si peu ,une leçon que l’on devrait méditer. Au bout d’une heure ,je sors une petite raie de l’eau et je vous avoue que c’était la seule prise en 5h de pêche.Demain,je quitte Diembering et je rejoins Cachouane ,un périple en vélo de 8 km mais pas de route et pas mal de sable ….

Jeudi 29 novembre

Me voici rentré dans ma dernière semaine de vacances !J’ai passé un bon moment durant ses 3 jours à Cap ,Cap Skirring est petit,contrairement à ce que je pensais. C’est vrai, mise à part la plage ,il n’y a pas grand chose à y faire mais les amateurs de pêches seront comblés car l’océan est vraiment d’une grande beautée et surtout il y a de grands espaces et nous ne sommes pas du tout importuné par les habitants ou vendeur à la sauvette. C’est toujours une expédition les départs, ranger ,trier,chercher ,se remémorer les caches etc ..Je prends la direction de Diembering ,mais avant cela ,je m’arrête chez Lili ou j’ai mangé tous les soirs pour prendre le petit déjeuner.

La route n’est pas trop longue ,environ 9 km,mon vélo fait de plus en plus de bruit et j’ai hâte d’arriver à ma dernière destination lundi à Elinkine.Ensuite ,il fera le bonheur de Chico.
Sur la route ,je croise des enfants qui portent des poulets vivant pour les apporter
 au village à pied. Ces adolescents doivent avoir à peine dix ans et sont déjà sollicités à de rudes corvées. Je leurs propose de les aider et  mettent les deux volailles derrière la remorque.

J’arrive au village et je suis accueilli par Charlemagne le gérant du campement ASSEB.

La première impression est bonne , je m’installe dans ma case et visite rapidement les environs et je m’arrête pour boire ma nième bière dans un bar. L’après midi, je refais le tour tranquillement au village en apportant mes soins.

A 15h,je me permets une sieste ou je m’endors rapidement. Le soir à 18h,je me précipite pour voir la mer car la nuit tombe vite. Le coucher du soleil est très beau hélas je n’ ai pas apporté mon appareil photo. Il est 20h30 et l’on m’ appelle pour manger et je me retrouve avec 2 personnes qui font aussi partie de l’association AMK (aide médicale Kassoumay)mais du coté logistique et un jeune couple pour motif humanitaire. La discussion est variée et j’ai grand plaisir à connaitre les expériences de chacun, surtout dans l’humanitaire. Il est 23h30,demain matin peinture avec les 2 collègues à qui j’ai proposé mon aide.

Mercredi 28 novembre

Après un échec cuisant lors de ma première partie de pêche,
j'ai décidé de prendre ce challenge à bras le corps. 
Ce matin donc ,motivé comme un diable ,j'apporte mon attirail
 avec moi et pars à la conquête des gros espadons.
Je m'installe sur la plage de Cap ou un pêcheur du pays
 lance sa ligne dans l'eau.


 Un Kassoumay (bonjour) et le dialogue est amorcé,je lui 
demande des conseils et cela tombe bien,il est du métier.
 Beaugos (c'est son nom)s' occupe de ma canne et
 me donne des trucs dont je garde jalousement le secret.
A 11h ,ma ligne est dans l'eau,après quelques remontés
 pour remettre des appâts,à 13h30,je sors une lotte.

 

La plage est désertique et quelques vaches nous encouragent 
dans notre aventure.


 Je paye une boisson dans l'après midi à mon collègue et 
le soir lors de la remonter de la ligne ,je prends ma 
deuxième prise ,cette fois c'est un poisson chat.

Oui.........je sais ce n'est pas un monstre ....le poisson!
 A 17h, le vent se lève et le ciel s’assombrit,nous
 rangeons notre matériel et c'est avec fierté que je
 rentre dans mon studio avec le sentiment d'avoir
 accompli ma mission.
Une journée vraiment tranquille.

Mardi 27 novembre

Journée vélo, je me rends par la route à Cabrousse pour visiter le paisible village et passer par la plage à mon retour. Les villages se ressemblent en bordure de route et l’accueil des Cabroussois est amical.Je m’arrête devant une boutique et la causette va bon train.Je profite de prendre le clan en photo.

 

Après le tour,je m’arrête dans une école maternelle , le cadre est verdoyant. Les enfants sont très sages , une quarantaine par classe et écoutent leurs maitresses sans broncher , mais ma présence en dissipe quelque uns.La principale m’explique les difficultés rencontrées dans sa tâche quotidienne , inscription,nourriture des enfants,éducation etc …..je profite de sa gentillesse pour filmer les cours et me rends compte combien sa tache est délicate. Mais je vois qu’elle le fait avec courage et conviction avec autorité toutefois.

 

C’est l’heure du repas , les bambins ont faim et la cuisinière s’active.

Le retour par la plage est peinard et je m’arrête pour acheter des fruits ou l’on trouve toujours des femmes accompagnées de leurs  paniers. A cette époque ,les plages sont désertes et il y aurait de la place pour faire plusieurs matchs de foot. Je décide de continuer ma route par la plage pour rejoindre Boucott et je passe devant le club méditerranée ou les gens selon moi s’ennuient à mourir affalé sur le sable chaud de Cap Skirring. D’ailleurs les Sénégalais l’appellent club merde, c’est dire !Je poursuis la route sur des étendues de plages désespérément vide. Je suis tellement pris par la joie d’être ici présent  que j’en oublie les kilomètres et je fais 6 km en trop et je demande mon chemin à un  homme venu pêcher. Le retour est pénible dans les chemins de sable en voulant regagner la route et suis obligé de continuer à pied. Enfin arriver, pour me réconforter ,je me prends une bière que je finis rapidement. Bon ça va ,la dernière promis! Il est 14 h et je commence à avoir un creux et je m’arrête chez un marchand de fruit qui concocte des beignets et je me laisse aller car ils sont excellents.

L’après midi,je me baigne dans une eau bien chaude et en rentrant ,je me laisse guider par des tam tam  et on me laisse rentrer dans une belle propriété pour écouter et surtout regarder danser les pros.

Lili me dit qu’ils jouent dans une boite la nuit et nous finissons la nuit la bas ou comme d’habitude je filme une partie du spectacle et je participe même à leur show!

Lundi 26 novembre

C’est mon départ de Djiromaite à 8h30 , je refais mes valises et pars pour Cap Skirring en vélo, parcours pas très beau selon moi mais 40 km dans les jambes ça fait du bien. J’arrive à Cap vers 11h30 et m’arrête ches Awa ,resto qu’on m’a conseillé sur le routard. Les sourires et accueils sont chaleureux et je fais vite connaissance de la famille.Je mange un repas Sénégalais à 650 CFA ( 1 euro )! L’assiette était bien garnis .Ensuite, je prends quartier  chez Alain Giorgio à 2 km du centre. La chambre est bien ça me fait du bien par rapport à hier.Dans l’après midi pas de chance il y a une panne de courant et le seul distributeur de billet est en panne en ville et je suis à sec point de vue finance!J’ espère que demain tout sera rentrer dans l’ordre sinon …………
non il y a toujours une solution au Sénégal mai bon  je n’aime pas cette situation.
Le soir je vais à la plage et je cours sur une immense plage de sable fin avec Zé ,le frère de Lili la femme qui tient le resto ou j’ai mangé ce matin.

Pas 5 h de présence et me voila déjà accompagné par des gens à peine connu.Ce soir ,je mange à nouveau chez Awa qui me fait crédit.
Je pense rester jusqu’à mercredi matin car ça me fait du bien de profiter de la mer et je veux encore aller à Boucotte et Cafrane qui est à 2 pas de Cap.

Dimanche 25

Nous avons donc décidé de partir en pirogue avec nos rames pour rejoindre  pointe St Georges et voir les lamantins.
Le vent souffle de face et nous avons du mal à avancer,du moins moi car Chico pagaille bien et surtout avec ses muscles de 20 ans.Nous arrivons à petite S’t Georges et visitons le village de pêcheur.Les pêcheurs y font séchés les poissons et sont installés pendant 6 mois .

.Chico me propose de faire le reste du chemin à pied ce que j’accepte volontiers car presque 3 h dans la pirogue ,ça va un moment!
Nous arrivons donc à pointe St Georges et nous montons sur un mirador pour contempler les lamentins en mer.

 

Nous apercevons bien des lamentins mais peine perdu pour les prendre en photo puisqu’il ne reste en surface qu’une seconde pour prendre l’air et comme je suis le roi de la photo , j’y vois que que l’eau de mer!Au bout d’une heure et tant d’échec pour les photographiers ,je propose d’aller au resto et se consoler devant une bonne gazelle!

Nous faisons encore un tour au village et décidons de rentrer à Djiromaite .Cette fois le vent est en notre faveur ,nous gagnons une bonne heure mais que je suis heureux de mettre pied sur terre!
Arrivé à sa maison ,je me lance dans la »douche » à l’ancienne, un seau, une gamelle et mon savon mais que ça fait du bien après une telle journée.
Nous mangeons le soir avec comme éclairage une bougie et ma lampe frontale.

Samedi 24 novembre

Bon sang déjà le 24 !Et dire que je veux encore me rendre à Cap Skirring , Diembering, Carabane,Cachouane et Elinkine,rien que ça!
Ce matin là,nous prenions le petit déjeuner à 3 ,moi et les 2 copines de la veille.
Christine me propose de visiter l’hôpital d’Oussouye avant de partir ou elle a fait venir de France un appareil pour faire des radios dont un confrère lui a donnée gracieusement. Le médecin est pneumologue et s’investie corps et âme dans sa tâche .Les hôpitaux manquent de moyens et je vois la détresse chez ses malades .Après la visite nous échangeons nos adresses et mails et je quitte la ville pour rejoindre Chico qui m’attend avec impatience. Il est 13 h et nous nous rencontrons pour la première fois,c’est chez lui que je dormirais pour 2 nuits.J’arrive à Djiromaïte et le contraste est frappant en voyant un hôtel de luxe , à l’abandon et qui n’a jamais vu le jour et les cases Africaine non loin de la.
Il m’accompagne , visitons son village et allons à la rencontre des habitants ou l’on rigole bien.

Le soir ,je passe un dessin animé pour les enfants du coin qui rêvent devant l’écran. Pour moi au bout d’une dizaine de rediffusions, cela devient un cauchemar!
Nous irons en pirogue demain pur visiter pointe St Georges  et les iles avoisinantes.J’aurais droit ce soir à ma première douche avec un seau et en plein air mais j’ai l’habitude de l’eau froide , pas grave sous une température de plus de 20 °.

 

Des fleurs pour vous Mesdames

Dites le avec des fleurs

Vendredi 23 novembre

2 français partent avec moi ,le matin,en vélo pour rejoindre Oussouye car l’autre touriste est malade.Nous roulons de belle allure et croisons  souvent des militaires,mais aucune crainte d’ insécurité , c’est plutôt rassurant.

Arrivés à destination ,je croise une française à qui je demande ma route pour le campement Emanaye,ça tombe bien ,elle y séjourne depuis une semaine.
Nous mangeons ensemble à 13 h avec sa copine Christine médecin et mes copains et nous nous disons adieu car ils comptent reprendre la route pour rejoindre leur collègue .
Quand à moi ,je rejoints le campement Emanaye à Oussouye .
Comme dit les jours précédents ,il est très rare de rester seul dans ce type de vacances.
Je profite du temps libre pour me rendre dans les rizières et papoter avec les habitants qui coupent les branches de riz .Je visite une usine de fabrication local de noix de cajou dans le village voisin .J’ai pas trop compris ses explications mais le film est plutôt funny.
La dame rencontrée s’appelle Sylvie et est présidente de l’ association nommée l’AMK qui  se rends au Sénégal , accompagnée de médecin,pour soigner les gens dans les hôpitaux.

Il est 18h45, je vais au cyber pour donner des nouvelles fraîches depuis mon départ. Manque de chance ,le cyber n’est pas au top et je rentre prendre ma douche avant le dîner. Avant de manger ,je discute à table avec les 2 femmes qui me montrent leurs travaux au Sénégal qui me donnent le frisson et me rassurent en sachant qu’il y a encore sur terre des gens qui pensent aux autres….
Incroyable toutes les personnes que j’ai pu rencontrer depuis les vacances ,d’une richesse personnelle,rien que du bonheur!
Allez demain ,je me rends chez Chico à Djiromait.

Sur la route d’Afiniam

Montage de paysages entre Ziguinchor et Afiniam 40 km en vélo.

Jeudi 22 novembre

Le matin ,je me laisse guider par Omar qui me fait le tour du village d’Enampore.

il m’explique être musulman mais croit au sorcier et me demande de ne pas prendre de clichés à certains endroits dit sacré. Comme j’ai apporté ma sacoche de soins ,je m’arrête dans une école primaire et pratique des soins qui sont toujours les bien venus. Je me permets une petite sieste dans l’après midi et à 14h ne trouvant pas le sommeil ,je prends le vélo et me lance pour me rendre dans les villages avoisinants et continue les soins de  quelques habitants.

Enampore est un petit village ou les chrétiens ,musulmans et animistes partagent leurs quotidiens avec un respect mutuel, la cohabitation semble se dérouler du mieux possible.
L’accueil est toujours de mise et comme à mon habitude je filme les alentours et j’en profite aussi pour avoir le coucher du soleil.

Le soir ,je  propose un film d’action, depuis mon portable au personnel du campement qui bien sur accepte.

Mercredi 21 novembre

Journée bien triste puisque je laisse derrière moi Ablaye, Bouba, Abraham et bien d’aures dont le nom m’échappe. Que de bons souvenirs avec ses jeunes dont à la fois l’espoir et le désespoir l’emporte devant leur avenir .
A 10h30 , je me trouve à la gare routière ou j’attends ce qu’ils appellent un taxi 7 places, une superbe Peugeot 505 break!

Le principal avantage de ce genre de déplacement  est que le véhicule ne s’arrête pas en cours de route mais il faut impérativement qu’il soit rempli sinon on doit attendre les voyageurs.Le vélo est sur le toit de la voiture,ça passe! Il est 12h30 et cela fait déjà 2 h d’attentes ,nous sommes  6 à tuer le temps. Une personne propose de partager le billet de l’individu absent ,tout le monde accepte.Je partage mes aventures de la semaine à un jeune Belge de 23 ans durant le trajet et arrivée à Ziguinchor,nous descendons une bière bien fraîche.Il est 16h45 et je me lance dans ma nouvelle aventure pour Enimpore ,un déplacement de 23 km sans encombre.
Il y a déjà 3 français su place avec qui je partage le dîner à 20.Il est 21h ,un problème d’antenne ne nous permets pas de suivre la coupe des champions et je me couche en profitant de l’occasion pour vous raconter ma journée.

Mardi 20 novembre

C’est plutôt une journée plage que je décide de faire après 2 jours de vélo ,c’est bien mérité!
Après le petit déjeuner,je me prends en main puisque je n’ai pas fais de sport depuis mon départ .
A 9 h ,je parts à la plage et je cours durant 2 heures dans le sable fin de Kafoutine ,personne en vue les premiers kilomètres.
Je rencontre tout de même un pêcheur à la plage qui a le même succès que que moi c’ est à dire rien,je pense que dans les bolongs tout ira mieux ,hummmmm!
L’après midi c’est bronzette ,nage et plus tard j’irais en ville acheter des fruits et du savon.
Le soir, je filme le retour des pêcheurs ainsi que la fabrication de pirogues .
Demain,je quitte  Kafoutine et décide  de me rendre à Enampore à l’intérieur des terres ou il va faire nettement plus chaud !

Lundi 19 novembre

Le réveil commence toujours par le chant des oiseaux perchés sur les arbres à côté de mon bungalow.

Aujourd’hui je me déplace dans les bolongs.       
Nous repartons donc avec nos vélos pour rejoindre kassav ou nous prendrons une pirogue afin de faire une traversée à travers les bolongs.

Durant le parcours je profite pour m’arrêter afin d’échanger quelques mots avec 2 femmes qui travaillent dans la rizière.

 

Elles me permettent de prendre des photos et je profite de l’occasion pour leurs donner un doliprane car elles se plaignent de maux de têtes.
Jamais je n’ai senti de craintes ou d’aucune sorte d’agression envers moi , la population est toujours prête à me satisfaire.
J’ai apporté ma trousse de secours pour soigner certaines plaies des villageois .La traversée dure 5 mn et le premier village est à une demi heure en vélo ce qui ne dérange en rien car le spectacle est d’une telle splendeur (mince ça je l’ai déjà dit non!) avec ses odeurs et bruits qui viennent du fin fond de la brousse.
Je n’ose pas m’aventurer dans le maquis car c’est top dense et sait on jamais quelle genre de bête viendrait à ma rencontre!
Nous arrivons au premier village et je commence mes soins surtout les enfants qui ont des blessures au pied. Le deuxième village  est à peine à 5mn ou la je soigne un homme qui doit bien avoir 80 ans qui s’est coupé avec sa machette à la main ,le sang coule et la plaie est très profonde  je désinfecte le mieux possible, lui fait un bandage et lui conseil de voir un médecin. Les villageois me disent que l’infirmier passera demain ce qui me rassure. Nous rentrons vers 17h car il commence à se faire tard ,la fatigue de la journée se fait sentir, comme promis nous nous donnons rendez vous le soir.

Dimanche 18 novembre

J’avais peur pour les moustiques durant mon séjour mais en fait il n’ y en a pratiquement pas, surtout que je ne prends pas de médicaments contre le palu (je sais que je vais me prendre un savon à mon retour).
Non pour le moment tout est ok pourvu que ça dur.
Comme prévu nous longeons la plage de Kafoutine pour rejoindre Abene .

Bouba qui m’accompagne crève et nous profitons de la réparation de mécanos pour boire un coup.
Sur le chemin ,je m’arrête chez un couturier pour me faire un short je choisis le tissu et c’est parti.
En passant sur la route ,je remarque un beau parc à Abene et la propriétaire hollandaise me fais visiter,elle y reste 6 mois dans l’année puis rentre au pays pour y travailler ,elle me dit être policière.
Comme tout passe si vite le couturier vient à ma rencontre pour me montrer son travail ,rien à dire c’est du travail d’ artiste.J’aime bien Abéné ,c’est vert et les gens accueillants .

Nous repartons et nous nous arrêtons devant le gigantesque fromager sacré qui est magnifique ,dommage la photo est raté mais Denis a prévu le film.

En traversant les petits villages j’en profite à nouveau pour soigner les bobos et je peux vous assurer que le contact est d’une franche courtoisie.
Le retour dans l’intérieur des terres est d’une extrême splendeur.

A mon retour ,je tente une course avec une jeune Sénégalaise et son frère à vélo et cela la fait rire et moi de même mais bon je suis sympa ,je la laisse gagnée et j’ai droit à un beau sourire.

La journée est fatigante et je me permets une baignade à 18h à mon retour
. Pour remercier Bouba ,je l’invite au resto demain ou l’on mangera une paella.
Il est 20 h c’est l’heure du dîner ou j’ai commandé de la sole.
Depuis mon arrivée,je pense avoir filmé 1h et pris 250 photos.

Samedi 17 novembre

Il est 8h30 et mon petit déjeuner n’est pas prêt ,je décide de partir du campement « le paradise » car je suis mécontent de l’hygiène de mon logement et de l’état des toilettes ,je paierai plus tard.
Je m’installe donc au campement le kunja qui est super bien à tout  point de vue et  je compte y rester 3 à 4 jours pour profiter de cette superbe plage et des environs.

Ma première baignade! Que l’eau est chaude ,un rêve comme je l’espérais. Au loin , je vois de magnifiques pirogues en construction et prêtent à gagner la mer , je m’avance pour mieux les contempler.

Comme je ne veux pas manger seul ,je propose à des jeunes rencontrés ce matin de manger ensemble dans leurs cabane fabrication maison  ,il faut dire que le contact est très rapide, je vais faire les courses au village des pêcheurs avec un sénégalais ou l’on achète de quoi faire un yassa.

C’est ma tournée, mais bon 10 euros pour manger à 8 ,je peux bien faire ça et il me  rende bien service.
Nous sommes 5 hommes et 3 Italiennes en stage de médecine au repas , depuis mon départ,jamais je ne me suis senti seul , toujours quelqu’un pour causer.

Il est 14h30 et le feu est en route pour le yassa ,je n’ai pas encore faim à  cause du petit déjeuner pris vers 9 h au kunja.
Nous finissons de manger à 16 h et je pique une tête à plusieurs reprises,je marche le long de la plage dans l’après midi et puis foot mais tranquille pour moi.
A 17 h , je cherche ma canne à pêche et je prends laborieusement mon premier cours qui court vite au cauchemar.

Il est 20h et la douche froide dans ma chambre n’est vraiment pas désagréable.
Nous nous sommes donnés rendez vous à 22h à la plage ou nous irons en ville pour une soirée rasta .
J’avais fait réparer mon vélo ce matin car le dérailleur était hs.
Demain journée vélo car je compte aller à Abene  et d ‘autres petits villages ce qui me fera bien 40 km dans les jambes mais je roulerais au bord de la mer et retour dans les villages, excusez du peu.

Vendredi 16 novembre

Le lendemain,le doigt d’Omar va mieux selon lui et est très heureux ,nous allons à la rencontre de la population et souvent nous retrouve d’eux mêmes, surtout les enfants.Je suis très frappé et enchanté par la joie de vivre de ses gosses qui manquent de tout selon moi mais qui ont un tel enthousiasme. Je lui propose d’aller soigner les résidents et des chérubins dans une école primaire.

C’est le plus grand village que j’ai visité avec de nombreux quartiers et des habitants privés de tout mais avec une très grande solidarité.
Les classes sont bondées et peuvent atteindre jusqu’à 50 élèves. Beaucoup d’enfants ont de graves blessures dont je prends une photo de temps en temps. Les instituteurs me demandent un médicament contre le mal de crâne et je les comprends.
Je préviens Omar que je pars à 11h et est bien triste me demandant de rester encore une nuit mais le temps presse mon but est de voir un maximum de la basse Casamance et je sens bien que rien ne peut m’arriver coté délinquance (en journée du moins).
A peine parti je me fais arrêter par des militaires me demandant des papiers et ce que j’avais dans mon sac derrière la remorque.
Je leurs explique avoir apporté des pansements pour soigner les enfants et leurs montrant mes doigts tous rouge du matin me laisse partir sans contrôler l’intérieur du sac.
Je prends à nouveau des photos et film un max…….

J’arrive à Tendouk à 16h30 et décide de continuer ma route en taxi brousse pour Kafoutine .

Me voila dans mon troisième campement
Le gérant si on peut dire ainsi à la fumette facile rien qu’à voir ses yeux rougis et sa parole ou je comprends rien qu’un mot sur deux. Mais bon il m’aura fait un délicieux repas.
Je n’ai pas encore réussi à prévenir la famille et amis ,(surtout mon blog ou j’avais fais tant de promesse )depuis mon départ mais ça ne serais tarder.
Mince, le repas fait de l’effet et je DOIS me dépêcher ……trop tard!
Allez à demain je dois me laver,j’ai pas prévu les pampers!

Jeudi 15 novembre

Après le petit déjeuner , nous visitons le village qui vaut le déplacement.

Je décide de rejoindre Thionk essyl en vélo dans l’après midi.
Il est 15h30 et Nestor me guide car il va rejoindre sa femme au village proche de Afiniam.
10 mn de vélo et voila qu’il me fait à nouveau des misères!!!!!!
Nous rejoingnons un copain et me fait une nouvelle réparation de fortune.

Nestor me conseille de rentrer au campement mais têtu comme une mule, je décide de continuer ma route.
La route est à nouveau une merveille ,je ne parle évidement pas du sentier mais des paysages ,je pense que vous l’aurez compris ! Je prends des photos et filme dès que possible.
J’arrive enfin à destination vers 18H50 et je rejoins mon second campement qui est moins typique Afrique mais ou je suis très bien accueilli.

Je demande à Omar mécanicien de faire un réglage sur le vélo pour le remercier je lui soigne le doigt infecté par par une écharpe de ferraille dont je vois une partie de son os ,je ne sais pas comment m’y prendre mais je fais mon max pour ne pas m’écrouler.Dur dur de vouloir jouer à l’infirmier même pour de petits bobos.J’avais appris que son majeur va beaucoup mieux depuis lors de mon séjour .

2 français reviennent de pêche et nous partageons le dîner ensemble.Les touristes me proposent d’aller boire un coup au  village mais il se fait tard et je décide de me coucher car la fatigue m’emporte avec le vélo et je sens la cinquantaine arrivée à grand pas!

Mercredi 14 novembre

La croisière s’est bien passée ou nous arrivons au port de Ziguinchor à 10 h du matin ou auparavant nous avons été accompagnés par des dauphins , spectacle qui fait chaud au coeur.

Après le petit déjeuner Damien et moi même rejoigniont le pont ou nous pouvons admirer les bolongs et les pêcheurs . Superbe spectacle

.A 10h30 heures , je prends mon temps pour récupérer mes valises car c’est vraiment le bordel mais bon la sécurité est omniprésente et c’est très bien. Damien m’aide a récupéré mes valises et moi le vélo ,un grand merci à cet homme super gentil , comme les Belges en sommes!
Il me présente son amie Aïcha qui est l’entraîneur féminine au foot du Sénégal et nous décidons ensemble de boire un coup.

Il est 13 h,après avoir été retirer de l’argent avec Aïcha je me décide de prendre la route car 40 km m’attendent et j’ai peur pour le vélo qui je vous rappelle avait pris un coup.

Pendant le déplacement jusqu’à Afiniam je vois des paysages d’une beautée que je ne me serais jamais imaginer en Casamance.La route est souvent en mauvais état mais peu importe c’est bien l’aventure qui  m’ attend.

Je m’arrête dans un petit village ou je soigne  des bobos d’une personne et finalement c’est tout le village qui m’encercle pour me demander de l’aide, beau spectacle.Mais il y a des maladies qui me font froid dans le dos.

A 2 km de mon campement je me retrouve en panne de vélo ou la chaîne ne veut plus bouger , je marche donc un bon chemin seul dans ce paysage rêveur .

Arrivée à un barrage avant Le village des pêcheurs m’aide à rétablir la situation.
Je rejoints enfin mon campement ou Nestor m’accueille avec une grande joie (normal je suis son premier client).

Je m’empresse de boire un demi car j’ai super soif! Il m’a fallu moins de 5 mn que c’est bon!
Une heure après 3 autres touristes arrivent,un jeune couple la trentaine et David qui est venu de France en voiture.
Nous partageons une  bière car il fait encore chaud ,j’en suis à mon litron moi qui boit rarement!.
Le soir ,à table ,nous mangeons dans le même plat, j’apprends que le couple , les 2 injénieurs ,lui en informatique et elle vérifie la couche d’ozone ont décidé de tout plaquer pour élever des chèvres!Je croyais mal entendre mais bon c’est un choix à respecter.

David lui est amateur de serpent et sait déjà parler le Diola il n’en est pas à son premier séjour.
Pendant et après le dîner 2 nouvelles bières ont été ouvertes et avec le vin en plus pour accompagner ce bon plat, j’en suis à plus d’un gramme que je sens nullement sans doute à cause de la fatigue.
Nous nous couchons à 22 h et on se donne rendez vous à 8 h du matin.

Mardi 13 novembre

Le matin en voulant remonter mon vélo , je me rends compte qu’il a été abîme au niveau de la roue arrière , je file en ville avec Ali le propiétaire de l’auberge et nous trouvons  des mécanos qui s’empressent de me le rafistoler.

Je les paye pour les remercier et sont bien content et moi de même.
Je profite du dépannage pour me rendre en ville et m’acheter un téléphone avec une carte SIM du Sénégal.

A mon retour , je montre un dessin animé aux enfants présents au travail .Il faut dire que les enfants de bas âges travaillent déjà au Sénégal!Ils sont super heureux de pouvoir profiter de ses instants.

Je décide de prendre un taxi pour me déplacer au port ,c’est plus prudent car je me déplace avec 80 kilos sur moi.
Arrivée au port ,comme d’habitude 5 mn avant l’heure,je cours pour  présenter mes papiers ou avant de monter à bord on me demande 5 fois le passeport mais tout se passe à merveille avec un sourire .
A 21 heures je monte au restaurant ou je commande des nems en entrée et un poulet frites.
Un Belge ,Damien me rejoint et nous causons de tout et de rien et nous nous donnons rendez vous pour le petit déjeuner.

Lundi 12 novembre

Lundi 12 novembre 2012
Me voila parti pour un périple de 3 semaines et demi.
La journée a commencé à 3h30 du matin ou j’ai encore travaillé cette matinée jusqu’à midi.
Juste le temps de manger et de finir les valises car comme vous le savez j’ai un peu de sang Africain dans les veines! Les tenniswomen me reconnaîtrons  !
Ma soeur a  la gentillesse de m’emmener à Zurich ou nous partons de la maison à 14 h 30.La route est bonne ,pas de bouchon sur l’autoroute.
J’apporte avec moi 1 sacoche à vélo ,2 grandes valises   , 1 petite valise  ,une sacoche pour mon PC et enfin une petite sacoche pour mes papiers.
Le coffre de la voiture est rempli et je me demande encore ce que je fais avec tant d’affaires. Enfin c’est pour la bonne cause.
Comme nous sommes en avance ma soeur en profite pour aller à Zurich ou elle doit faire un achat.
A 16 h 30 ,nous prenons la direction de l’aéroport ou nous arrivons vers 16 h 50 .
Je prends un chariot ou je mets toutes les affaires ,ma soeur m’ accompagne et prend la sacoche à vélo.
Elle me voit tendu ,rigole dans son coin car je fais les cent pas ,en fait je tourne en rond! C’est plutôt la fatigue qui m’ envahie et le stress augmente ,mais augmente mais bon ça s’est bien passé je suis dans l’avion qui a décollé avec une demi heure de retard, il est 19 h 20 , on nous a donné un sandwich que je me suis empressé de manger.
Le stress est retombé ainsi que le gros coup de barre.
Je règle la montre car à Lisbonne il y a une heure de moins. Nous avons déjà fait la moitié du chemin , l’avion atterri dans une heure.
Il y a beaucoup de siège de libre sur ce vol ,je suis seul avec 3 sièges rien que pour moi.
Allez , je vous retrouve dans l’avion pour Dakar .
J’ai eu droit à un très bon vol , aucun problème, bravo TAP Portugal!
Finalement ,nous attérissons à 1 h du matin  et j’appelle Ali qui vient me chercher 10 mn plus tard.
Une bonne douche et un gros dodo ou je me fais bercer par les vague qui se fracasse sur les rochers  Dakaroise………